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30/03/2008

Instantané de vie 32 - La plume et l'encre

 

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Je m'essaie à la plume... Il y avait si longtemps...

Porte-plume, plume et encre...

La plume et l'encre sont éternelles. Comme les sentiments que j'éprouve pour toi.

Je ne sais pas si j'arrive encore bien à faire les pleins et les déliés...

Mais je sais que tu es mon écritoire. Et j'écrirai sur ta peau autant de fois que tu le voudras. Tu es mon livre, tu es mon roman, tu es ma plus belle histoire.

Et je te veux comme tu es. Avec tes sautes d'humeur, des éclairs dans tes yeux, avec tes élans d'amour, ton regard qui se voile...

Je pense à toi à chaque instant. Tu as pris place dans ma vie.

Je pense un peu à moi quand même... Quand je veux écouter ma musique, quand j'ai envie de regarder pour la centième fois un film que j'aime, quand je prends ma guitare, quand mon côté militant s'exacerbe et me demande de lutter encore et toujours...

Mais je suis désolé, et tu n'y pourras rien... Quand je pense à l'à-venir, qu'il soit privé ou bien professionnel... Je ne pense plus moi, je ne pense plus toi, je pense nous. Et nos enfants en font partie intégrante.

Lorsque j'ai obtenu mon poste au collège, j'ai d'abord pensé à toi et à nos enfants. Tout devenait plus simple... Je n'avais plus le mot "chômeur" gravé en travers du front...

(C'est difficile de retrouver la plume et l'encre, je n'ai vraiment plus l'habitude...)

Bientôt 23 heures... Je viens de finir de manger. Ta voix me manque. Tes yeux me manquent. Ton rire me manque. Ta peau me manque. Ta présence me manque.

Je ne peux plus me passer de toi. A chaque instant, je fais des efforts, plus que tu ne peux te l'imaginer. Et c'est pour te garder, Toi.

Tu sais que je n'ai pas de famille, à part mes enfants... Le dernier ne va pas tarder à quitter le nid, et c'est très bien ainsi. Et je m'y étais habitué. Je n'ai vécu que pour eux.

Sans personne avec qui partager mes émotions, la vie ne valait plus la peine d'être vécue... Je me serais contenté d'attendre la fin.

Mais maintenant tu es là, et tout change. Tu penses à moi, je pense à toi, et c'est rien que du bonheur.

Je t'aime, et je sais que tu m'aimes. La plume et l'encre ne sont rien l'une sans l'autre. Tout redevient possible.

 

Un sourire à la face du monde

Pour se remettre à danser la ronde

Gommer les frontières ouvrir les grilles

Et ne voir que Toi sous la charmille...

Fabrice. Le 29/03/2008

21:56 Publié dans Elle | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : vive la vie

Commentaires

Quelle belle façon d'écrire avec la plume et l'encre !

Je suis tellement heureuse de te lire , de lire tous tes sourires ....
bises

Écrit par : debla | 31/03/2008

salut fabrice

comme je disais a marie que de changements, que de stress.
Retrouver ses bases c'est deja retourner dans les endroits que l'on aime. Ici et sur la lune il fait bon et chaud.

Moi aussi ca me fait du bien de vous retrouver

le chinois

Écrit par : le chinois | 01/04/2008

C'est sur la lune (!!!) que j'ai découvert ce soleil que tu cherchais et méritais tant. Je suis vraiment très heureux et si on pouvait croire que tu trouvais ton inspiration dans la douleur, aujourd'hui j'ai la preuvre que tu aurais fait un GRAND écrivain ! Il y a tellement d'émotion....
Désolé pour cette longue absence, j'ai vraiment manqué de grands moment (avec toi et Mélancoly notamment)
A bientôt et que cette douceur nous couvre tous

Écrit par : pascal | 02/04/2008

quel bon texte, remplie d'émotion, de tendresse.
c'est avec un grand plaisir et un très grand sourire que je te lis. c'est si merveilleux...de dire nous!! maintenant tu regarde l'avenir, quelle joie!!
bisous

Écrit par : melancoly | 03/04/2008

Enfin tu dis " nous"!

des bisous

Écrit par : noelle | 05/04/2008

C'est bôôôôôôôôôôôôôôôôôô !!!

:-)

Écrit par : martine | 06/04/2008

Je vous réponds sur un PC qui n'est pas à moi. Le mien a rendu l'âme...

Débla : Oui, Débla, la vie se fait belle et le printemps arrive...

Le chinois : Quel plaisir de te voir chez moi... Que de chemin parcouru, que de souffrances, que de joies aussi quand nous rigolions ensemble sur nos blogs... Je me demande où est passé le passant...
Amitiés à toi, j'espère que ta vie est bonne et belle...

Pascal : C"est vrai, ton absence a été longue... Mais tu es toujours présent dans ma tête, et il y a traces de toi partout sur mon blog... Grand merci pour ton joli compliment... J'espère bien, un jour prochain, me mettre à écrire "pour de vrai"... Et vous serez les premiers avertis. J'espère que tout va bien pour toi. Amitiés...

Melancoly : Oui, maintenant je regarde devant... Même si ce qu'il y a derrière moi me rattrape parfois, vient fouiller mes entrailles pour me rappeler mes douleurs... Je n'oublierai jamais ce mal qui déchire les entrailles. Mais mon Elle, petit-à-petit, fait le ménage de mes tourments. Et même si nos souffrances passées s'accrochent encore à nos basques, notre envie de vivre les enterrera...

Noëlle : Oui, je dis enfin "nous"... Les choses avancent plus rapidement que je n'osais l'espérer. Des bisous à toi aussi...

Martine : Je n'ai pas beaucoup de paires de chaussettes... Et si mes chevilles gonflent trop, ça va être la catastrophe... Tous ces compliments... Biz. :-)

Écrit par : Fabrice | 11/04/2008

J'aime quand tu reprends la plume ... !

Ton Elle est une véritable source d'inspiration et ça te va si bien ;-) En tous cas, je suis réellement ravie pour toi, du travail, de la compréhension, de l'Amour, le fait de parler de "vous", cette symbiose ... C'est merveilleux !!

Je te fais de gros bisous Fabrice

Écrit par : Féline | 13/04/2008

Je n'ajoute rien, je savoure ta joie, votre joie, ton bonheur, votre bonheur, allez bises !

Écrit par : rony | 24/04/2008

Tu avais repris la plume, et j'étais passé à côté, fou que je suis de me laisser absorber par mille et une balivernes sous prétexte d'essayer d'avancer quelquechose. Amitiés, Fabrice.

Écrit par : xavier | 25/04/2008

Les commentaires sont fermés.