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30/06/2010

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Plus aucun centre de radiothérapie dans la Creuse.

 

Merci Madame Bachelot.

 

Raymond Domenech à l'Assemblée Nationale.

 

Bravo, Messieurs qu'on nomme "grands" !

 

Fabrice. Le 30/06/2010

08:57 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : vive la vie

20/06/2010

La fête des pères...

 

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C'est la fête des pères aujourd'hui...


Et je ris, je ris jaune. Où ils sont mes bébés ? Perdus dans les méandres de la consommation, de la gestation, de la fête à outrance et de l'oubli de soi.

 

La première, l'aînée, s'en sort bien, les deux autres, c'est une catastrophe !

 

Et je ne peux rien faire !

 

Et j'ai mal !

 

Fabrice. Le 20/06/2010

19/06/2010

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20:44 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vive la vie

07/04/2010

J'veux pas !

 

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J'veux pas, j'veux pas

J'veux pas que le soleil se couche

Travail famille patrie

J'veux pas !

 

J'veux des matins

Avec la vie qui déboulonne

Avec la vie qui éclabousse

J'veux des matins !

 

J'veux qu'on m'foute la paix

J'ai la faim au creux du ventre

J'ai le désir au bord des lèvres

J'ai la rage de gréves en révolutions

J'veux qu'on m'foute la paix.

 

Rien qu'une petite vie

Pleine et bien remplie

Avec Elle comme horizon

Avec Elle comme seul pays

Avec Elle pour seul avenir !

 

Allez vous faire voir ailleurs

Avec vos Ipod et vos Wi

Avec vos fringues et vos Mac Do

Avec vos burkas et vos crucifix

Allez voir ailleurs !

 

J'veux pas, j'veux pas

J'veux pas que le soleil se couche

Vivre encore, vivre encore

Une éternité d'amour

Un fleuve d'éternité...

 

Vous pouvez dire ce que vous voulez

Je m'en moque !

Ma peau est à moi

Mes idées sont miennes

Et mes fleurs sont sacrées

A contre-courant je suis

A contre-courant je vis.

 

Je ne veux que des matins

Le soleil qui se lève

Les poings vierges de glaive

Et l'amour qui s'installe

Pour faire la nique à la Camarde !

 

Fabrice. Le 7/04/2010

 

22:16 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vive la vie

28/02/2010

Le Frisson...

 

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Le frisson de l'aube

Les larmes de la rosée

La gifle salée de la vague...

 

Le printemps qui s'attarde

La fièvre des labours

La morsure glacée de l'hiver...

 

L'alcool qu'on porte à ses lèvres

Les relents des tristes épousailles

Le baiser brûlant d'un soleil d'été...

 

Le couloir du crépuscule

La danse enflammée des cierges

L'étreinte d'un croissant de lune...

 

Des vies par paquets

Des vies par brassées...

 

La course des nuages

Le vent fou qui vient du large

La chanson triste de la pluie...

 

Les vertes collines de chez toi

Les cheminées d'usine de chez lui

La caresse fugitive d'une main...

 

La sarabande des lucioles

Les éclairs plombés des réacteurs

La plainte des ventres déchirés...

 

Toutes ces vies

Toutes ces vies...

 

Le vagissement du nouveau-né

Le râle du moribond

L'attente précieuse des menhirs

 

Le jour d'avant le jour d'après

Le souffle des horizons masqués

La hargne des avenirs volés...

 

La lame nue entre les côtes

Les vertiges d'une peau sucrée

Le parfum que l'on n'attendait plus...

 

Toutes ces vies à vivre

Toutes ces vies tronquées

Toutes ces vies hachées

Toutes ces vies brisées

Toutes ces vies à vivre

Toutes ces vies

Que l'on ne vivra jamais...

 

Fabrice. Le 25/02/2010

 

19:45 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : vive la vie

20/02/2010

Instantané de vie 44 - Un électron libre...

 

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Comme Rony, tout pareil... Saloperie de blog, blog béni... Plus de quatre ans moi aussi... Mon blog est en sommeil aujourd'hui, il a tellement donné. A une époque j'y donnais ma vie, j'y avais mes seuls amis.

Les violoncelles déchiraient le silence.

Chaque soir, chaque nuit, je me crevais les yeux devant l'écran. J'écrivais à n'en plus finir. J'ai commencé à bâtir un mausolée à une qui ne le méritait pas. Je m'en suis détaché petit à petit, sûrement grâce à vous tous qui m'apportiez amitié, compréhension et reconnaissance. Alors je tiens à vous dire merci. Et ce n'est pas un merci de Polichinelle. C'est un merci qui vient du fond des âges, du temps où l'homme n'était pas encore un loup pour l'homme.

Comme Rony, tout pareil... Sacré Rony, mon électron libre préféré...  Il est précieux pour moi et je me le garde ! Je ne sais pourquoi, mais je me sens de sa fratrie.

Comme Rony, tout pareil... Le désespoir parfois, la solitude trop souvent même si nous l'aimons quand même, quelque part... Je crois avoir été le premier à lui mettre un commentaire. J'étais si heureux de voir quelqu'un qui sache écrire aussi bien.

Comme Rony, je vous dis, tout pareil...

Et les violoncelles déchirent toujours le silence... Ce n'est plus la même maison, plus le même décor... Mais la vie continue, à hue et à dia, vaille que vaille.

J'ai perdu ma campagne et mes arbres et ma solitude. J'ai trouvé l'amour. Je n'ai toujours pas l'habitude de ça, de l'amour... Je n'ai jamais connu ça, alors c'est difficile parfois. Difficile, oui, mais les soucis du quotidien ne m'ont jamais semblé être aussi légers. Nous sommes deux, pour tout, et ça fait la différence. Oui, je suis chez moi ici, maintenant, même si celà n'est pas gagné au jour le jour. Toutes ces vies qui s'entrechoquent me plombent un tantinet. Je n'ai jamais voulu me marier, inscrire deux noms au bas d'un parchemin... Et pourtant je vais le faire pour la troisième fois. Allez savoir pourquoi. Le judéo christianisme doit m'imprégner sans que je le sache. Je n'ai jamais eu autant envie de me marier, moi qui suis contre les institutions de tout poil. Mais non j'irai pas à l'église, c'est pas possible et mon judéo christianisme a ses limites. D'abord je ne me suis jamais marié à l'église. Et quand je tirerai ma révérence je n'irai pas non plus, et les violoncelles déchireront le silence.

Mais on en est pas encore là. Faut vivre, vivre en conscience, sans peur du quand dira-t-on et des empêcheurs de tourner en rond.

Quand même, si peu de vie encore, ça énerve ! Si seulement je l'avais trouvé, Elle, avant... Elle, Elle... Si vous saviez, je l'aime à en crever !

Mais je parlais des blogs, revenons à nos moutons... Rony, Rony, j'espère bien un jour te voir en face de moi, prendre ta main dans la mienne et te serrer fort contre moi. Si tu savais le bien que tu m'as fait... Faut que j'arrête sinon il va se mettre en colère, il n'aime pas les compliments, comme moi. Mais ça lui fait plaisir, comme à moi... Allez savoir pourquoi...

Comme Rony, tout pareil... Sauf qu'il mériterait bien lui aussi, d'avoir quelqu'un à ses côtés.

Les violoncelles déchirent le silence, Rony, et je pense à toi... Fort...

 

Fabrice. Le 19/02/2010

 

 

15:48 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : vive la vie

06/01/2010

Instantané de vie 43 - Fesses-bouc

 

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Fesses-bouc, mon frère, ma soeur, mon ami, mon amie, mon mec, ma nana... Je ne suis plus rien sans toi. Besoin de toi besoin de toi. J'arrive chez moi, plus personne n'existe, pas un sourire, pas un bonjour, je fonce vite vite... Mon PC, j'allume... Fesses-bouc ! C'est à toi que je parle, à toi que je me confie, tu es plus que moi-même, tu es mon âme...

Je n'écoute que toi, je ne vois que toi. Je suis de tous les groupes. Je suis fan de tout. Notre ère est à la communication, alors je communique... Fesses-bouc, sms, msn... Je me fous du monde, mon environnement c'est toi et quand je dors c'est de toi dont mes rêves sont fait. Je mange devant toi, je ris devant toi, tu es mon double, mon miroir, mes sentiments...

Ne me laisses pas, ne m'abandonnes pas. Que ferais-je sans toi ? A qui pourrais-je bien parler ? Comment occuper mon temps libre ?

C'est quoi un livre ?

C'est quoi un ami, un vrai, avec qui l'on parle les yeux dans les yeux ?

Où est donc passé l'être humain ? Cette chose qui parle, qui pleure, qui rit, qui vibre et qui palpite... Cette chose que l'on peut regarder dans les yeux, que l'on peut toucher, sentir, et qui s'invite dans notre espace... Où est-il passé ?

Ne me laisse pas fesses-bouc... C'est si dur de s'ouvrir aux autres... Je ne communique plus, je pianote... Les yeux rivés sur un écran qui n'a pas de coeur et qui m'enchaîne, je pianote. Pas d'alternatives pour m'en sortir, sauf la box qui pète, plus de connexion...

Trop difficile tout seul de stopper ma drogue, j'en ai besoin, comme le boire et le manger... Aidez-moi help au-secours, sans fesses-bouc c'est le manque. Et je tremble et je suffoque. Je manque d'air. Je suis un poisson hors du bocal.

Laissez-moi mon bocal, même s'il est si petit que l'on s'y bouscule. Un peu de nourriture me suffira, j'ai les nageoires qui en frétillent. Et pourtant je sais que vivre dans un bocal n'est rien d'autre qu'un enfermement.

Fesses-bouc... Une prison sans barreaux, une geôle sans geôlier, un simulacre de lien social...

C'est quoi, vivre ?

 

Fabrice. Le 14/10/2009

 

17:46 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : vive la vie

07/12/2009

Instantané de vie 42 - Un pied devant l'autre.

 

 

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Un pied devant l'autre. Chaque jour. Et les jours passent. Et les vies s'accumulent. Et les souvenirs qui s'épuisent.

Un pied devant l'autre. Même pas pour l'éternité. Et les cloches sonnent. Et les baptêmes se mêlent aux enterrements. Et la mémoire qui s'époumone.

Un pied devant l'autre. Un kilomètre à pied, ça use, ça use... Et les rides s'installent. Et les bouches se fardent. Et les regrets qui s'amoncellent.

Un pied devant l'autre. Un dans la tombe, l'autre dans la merde. Et le coeur s'arrache des sanglots. Et les yeux se voilent. Et les remords qui s'entassent.

Un pied devant l'autre. Toujours debout. Le poing serré. Et la lutte s'achève bientôt. Et les rêves se réalisent dans l'oubli. Et les enfants qui deviennent des étrangers. Et le Père Noël qui crève d'une overdose.

Un pied devant l'autre. Encore. Vers toi. Pour toi. A côté de toi. Un pied devant l'autre.

 

Fabrice. Le 7/12/2009.

 

21:17 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vive la vie

17/06/2009

Instantané de vie 41 - PLOMB

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Du plomb… qui coule… en fusion… Dans la tête et les membres. Et on devient pesant et lourd. Lourd du poids des années, du poids des erreurs, du poids du manque à vivre. Les bourses molles, la bourse vide, la misère cotée en Bourse. RSA, COTOREP et API, UMP et PMU, la vie est une abréviation. Ne plus vouloir être là, partir, partir maintenant. Faire flamber cette foutue caverne, ce tombeau puant, lacérer les souvenirs et les jeter aux ordures.

 

Du plomb… qui coule… en fusion… Dans les rues, sur les murs, sur les visages blêmes, sur les mains vides, sur les poings qui se serrent, dans les gorges aphones, dans les bouges sordides, sur le clinquant, sur la frime, sur le paraître… Ne pas pouvoir dire, ne pas pouvoir faire, ne pas pouvoir pouvoir. Juste savoir, savoir que c’est impossible et qu’il faut rester là, le cul collé sur la chaise, la colère au fond des yeux. Ne jamais vouloir, c’est pas permis. Pas le droit, c’est interdit, garde tes rêves et mets ton kleenex par-dessus.

 

Du plomb… qui coule… en fusion… Et je suis plombé. Napoléon met des chaussures à semelles compensées et moi je courbe le dos. Pas vouloir, pas pouvoir. Rester là à attendre que l’aigle impérial jette quelques miettes. Regarder les moineaux rapaces s’étriper entre eux. Pas vouloir. Elle est là-bas, moi ici. Pas pouvoir. Pandémie d’un monde fou. Pandémie de la connerie. Ceux d’en haut, ceux d’en bas. Toi tu visites le monde… Toi qui baigne dans les hautes sphères… Tu voyages où bon te semble, tu accumules les kilomètres et crache ton kérosène, sans savoir, avec le pouvoir… Ma vie à moi est proche, même pas à cent bornes, prisonnière des blouses blanches. Et je reste là, c’est pas donné ton pétrole. Et je reste là. Savoir… Pas pouvoir…

 

Du plomb… qui coule… en fusion… Je te l’offre en cadeau, je t’offre mon plomb… Ce n’est ni or ni argent, tu n’as pas l’habitude. Rien que du plomb, pas dans le cœur, tu n’en as pas. Entre les deux yeux je préfère, pour t’empêcher de souffrir. Oui, je te donne mon plomb. Fais-en bon usage. Moi j’ai l’amour, ce que toi tu n’auras jamais, tu ignores même jusqu’à l’essence de ce mot… Amour… Ce n’est ni or ni argent. Ni pouvoir ni conquête. Juste la vie…

 

Fabrice. Le 16/06/2009

18:26 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vive la vie

03/06/2009

Instantané de vie 40 - Anniversaire.

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Ton anniversaire est là. Dans un coin de ma tête. Il bat comme un cœur fantôme. Tout tes anniversaires sont là... 27... Et voilà le numéro 28. Bientôt 30.

Je ne te le souhaiterai pas. Et tu ignoreras sans doute, en y pensant très fort, la fête des pères. Mais tu sais très bien que la fête des pères, je m'en moque un peu, même si ça fait plaisir. Un jour par an, cela ne me suffit pas, c'est une politesse que j'exècre.

Ton enfance, gravée en moi, ne me quitte pas un seul instant. Tu es sur mes genoux. Tu suces ton pouce. Tu vois le zoo de Vincennes. Je joues de la guitare... Et toi tu chantes.

On fait des enfants. Ils s'en vont et c'est très bien. Le grand dommage, c'est que certains d'entre eux perdent la mémoire, croient tout savoir, détenir la science infuse... Et toi ma fille, en plus, tu es mal accompagnée. Tu sers de béquille à un homme qui ne te mérite pas. Un homme qui n'a du courage qu'après quelques verres. Un lâche... Il t'empêche d'exister et d'être toi enfin.

Que te dire encore ? Que je t'aime ? Que tu me manques ? Tu le sais déjà... Alors je ne vais plus rien dire. Alors je vais faire le mort, puisque c'est ce que tu désires. Tout est dit maintenant. La boucle est bouclée.

Une dernière chose... Avant que tu ne l'apprennes d'une autre bouche... Je vais me marier, avec mon Elle, le 22 mai 2010.

Ton père.

Fabrice. Le 03/06/2009

21:20 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vive la vie