26/03/2013
CLOUD ATLAS
J'ai vu le film "Cloud Atlas". J'ai trouvé ça fantastique et époustouflant.
Les critiques sont partagés, ou c'est de la merde ou c'est du génie. Mais à mon avis, ceux qui n'aiment pas, c'est parcequ'ils n'ont rien compris. Il faut déjà connaître l'amour (le vrai, bien sûr) pour apprécier tout ce qui foisonne dans ce film. Et il faut avoir aussi une très bonne culture générale et savoir lire autre chose que la collection "Arlequin", et également avoir une certaine culture cinéphilique.
Si vous allez le voir ne manquez pas le début. Il faut quelques instants pour bien se mettre dedans, mais une fois qu'on y est et qu'on percute, c'est magique. J'ai même pleuré à la fin, pas de tristesse mais d'émotion.
12:49 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (77) | Tags : vive la vie
26/01/2013
L'ASSISTANAT, UNE HISTOIRE FRAUDULEUSE.
Les gens se trompent. Alors qu'un sondage Ifop publié en novembre dernier par Le Journal du Dimanche pointait que 8 Français sur 10 estiment qu'il «y a trop d'assistanat et que beaucoup de gens abusent des aides», les sociologues de l'Observatoire des non-recours aux droits et services (Odenore, rattaché au CNRS) affirment que des milliards d'Euros de prestations sociales restent tous les ans dans les caisses de l'Etat, faute d'être réclamés par leurs bénéficiaires !
A l'issue d'une décennie d'enquêtes, ils nous apprennent que, chaque année, 5,3 milliards d'Euros dus au titre du revenu de solidarité active (RSA), 700 millions de couverture maladie universelle (CMU) et 2 milliards d'indemnités chômage ne sont pas perçus par leurs allocataires potentiels.
A côté, les 4 milliards imputables aux fraudeurs font pâle figure. En cause, selon Philippe Warin,directeur de recherche au CNRS et responsable de l'Odenore, «le déficit d'information des populations concernées, la complexité des démarches, la récurrence des contrôles ou l'inhibition des ayants droit. A force de stigmatisation et de soupçons, beaucoup choisissent de ne rien demander.»
Mais, promis juré, cela va changer : «L'accès aux dispositifs sera facilité», a martelé le gouvernement, lors de la conférence nationale de lutte contre la pauvreté organisée à Paris les 10 et 11 décembre dernier. Les étrangers, qui sont en général les premiers montrés du doigt, sont réhabilités par l'Odenore. Ils affichent en effet le taux de non-recours le plus élevé pour ce qui concerne le RSA. C'est gentil tout ça, M. Odenore, mais sur qui on va taper maintenant ?
Causette. (Janvier 2013)
20:51 Publié dans Revue de Presse | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : vive la vie
08/08/2012
MAL DE VIVRE
J'ai mal de ma vie
J'ai mal de mes amours
Et mes enfants qui n'en sont plus
Mes chants qui se sont tus.
J'ai mal de ma vie
J'ai mal dans mes atours
Au fil plombé de mes aurores
Quand trop proche est la mort.
J'ai mal de ma vie
J'ai mal de trop de jours
Le chemin n'est plus qu'un sentier
Le soir un coup de dés.
J'ai mal de ma vie
J'ai mal de ce velours
Un avenir au goût sordide
Un passé apatride.
J'ai mal de ma vie
J'ai mal de mes débours
Toujours trompé par les oracles
A la Cour des Miracles.
J'ai mal de ma vie
J'ai mal de mes labours
Vendre ses tripes à tous les saints
Quand on ronge son frein.
J'ai mal de ma vie
J'ai mal de mes détours
Un jour ici et l'autre ailleurs
La quête du bonheur.
J'ai mal de ma vie
J'ai mal de mes faubourgs
Les bouges et les coupe-jarrets
Le dos d'un portefaix.
J'ai mal de ma vie
J'ai mal de mes vautours
La charogne au droit de cité
Le bourreau sanctifié.
J'ai mal de ce rire
Rouge comme la flamme
Qui scintille aux lèvres des femmes
Serait-ce mal de vivre ?
Fabrice. Le 08/08/.2012
00:02 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : vive la vie
11/07/2012
AUTOBIOGRAPHIE 1
Étrange la vie, n'est-ce pas ?
Vous êtes un paquet de viande, immobile. Vous êtes inconscient, des perfusions un peu partout, vous êtes intubé. Entre la vie et la mort. Plus proche de la mort que de la vie d'ailleurs.
Vous ne vous rendez plus compte de rien. Alors ça déboule, ça arrive presque par wagons spéciaux, on vous visite à qui mieux mieux. On vient voir le vieux, l'ancêtre, le papa, le frangin, avant qu'on ne le mette dans une boîte. On se recueille presque déjà, la tristesse au fond de la gorge, la larme au coin de l'œil. On arrive de loin, quand même pas du sud de l'Italie, c'est pas la Mama non plus !
Vous revoyez même ceux qui ne donnaient plus signe de vie. On téléphone régulièrement pour avoir les dernières infos. Le trépas attire toujours la foule.
Et puis c'est le miracle ! Vous vous réveillez. En vrac, démoli de partout. Mais vous émergez enfin. Alors on respire dans les chaumières, tout va mieux, tout va bien. Pas d'enterrement cette année, ouf.
Oui, vous revenez à la vie, mais c'est pas simple, c'est long et difficile. On continue à vous visiter malgré tout. On vous regarde avec pitié, votre cul vissé dans un fauteuil roulant. Et ensuite on vous admire quand vous laissez tomber la chariote, quand vous vous agrippez, les dents et les doigts serrés, à votre déambulateur à roulettes.
Et les mois passent. Vous ne prenez même plus de canne. Vous êtes guéri, à ce qu'il paraît. Le monde entier est rassuré. Terminées les visites, finis les coups de téléphone, plus personne ne frappe à la porte.
Personne ne voit, personne ne sait, mais vous, vous êtes plutôt bien informé. Vous savez que vous ne serez plus jamais le même, que vous ne récupérerez jamais ce que vous avez perdu. Et vous avez accepté l'idée que vous allez continuer à souffrir, à chaque instant, sans un moment de pause, jour et nuit. Vous venez de vivre votre première mort. Et vous espérez bien que la deuxième va patienter un peu.
La consolation, c'est que quand elle arrivera, cette deuxième fois, au moins, vous aurez de la visite.
Fabrice. Le 08/07/2012
14:49 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : vive la vie
15/04/2011
Alertez les bébés
Après avoir savouré, avec un plaisir et une délectation insoutenable, une gentille fibroscopie, je me pose la question... Pourquoi donc avoir fumé la première ? Et la deuxième ? Et puis le paquet et tous ceux qui ont suivi ?
Allez savoir... Nous devons avoir le cerveau bien étroit pour nous croire immortels. Mourir de ça ou d'autre chose, me direz-vous... Détrompez-vous, cette phrase culte ne sort que de la bouche de ceux qui sont encore en pleine santé.
Et tout est pareil... Ceux qui ne fument pas diront que j'ai raison, mais parmi eux, j'en suis certain, il y en a qui font l'apologie du nucléaire, des OGM... Nous contaminons nos corps comme nous organisons la destruction de notre monde. Et cela dans la plus totale insouciance.
Mais je sais fort bien que ce que je dis là restera lettre morte. Certains diront sûrement "Advienne que pourra", sans savoir ce qu'il va advenir. D'autres diront "A bon entendeur salut" alors qu'eux-mêmes n'auront rien écouté...
Alors pour finir, je vais plagier Higelin et dire "Alertez les bébés..."
12:01 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (158) | Tags : vive la vie
03/03/2011
Entre le ciel et l'eau...
Sur la tangente entre le ciel et l'eau
Entre roc et saule pleureur
Mains dans les poches et nez au vent
Les rêves dans le sac-à-dos
La vie qui déserte le coeur
Et ce souffle qui nous ronge dedans...
Sur la foule des oripeaux de fête
A la frange des catacombes
Coude levé gorge rincée
Musette à l'épaule soudée
Les lèvres à qui l'amour succombe
Et ce grondement qui crie à tue-tête...
Sur la paillasse d'avant la soutane
Entre eau bénite et cidre brut
Fièvre au corps et le feu au ventre
Les tarentelles les sardanes
L'étalon qui galope en rut
Et cette folie qui ne peut attendre...
Sur la jungle des forêts mutilées
A la flambée du cri primal
Regard perdu glaive brandi
Sans un regard sans un merci
Au soir des peines hivernales
Et ce mendiant qui ne veut que l'été...
Fabrice. Le 02/03/2011
17:30 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vive la vie
31/01/2011
L'idée...
Pas la peine de chercher dans l'armoire
Pas la peine de traîner au comptoir
Faut juste avancer sans se retourner
Faut juste dire que l'on est passé.
Comme un oiseau je m'envole très haut
Je n'ai rien à faire dans vos ghettos
Comme un poisson je glisse entre les mailles
Je ne suis pas un rosbeef piqué d'ail.
Je ne suis rien qu'une brise marine
Qui flotte au loin sur des mers enfantines
Je ne suis qu'un frisson sur une peau
Qui s'égare juste un peu mais pas trop.
Rien qu'une ébauche une esquisse un soupçon
L'ombre d'un linge qui sèche au balcon
Frêle fragile je ne suis qu'une idée
Féroce et fière je suis la liberté.
Fabrice. Le 31/01/2011
16:31 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vive la vie
20/01/2011
TOUT EST DIT DEJA...
Quoi écrire encore ?
Tout est dit déjà
Les soucis les tracas
La peur de la mort...
Le fleuve s'écoule
Tranquille et serein
Je dors entre ses seins
Loin de moi la foule...
De pages trop blanches
En pages noircies
C'est le tour de ses hanches
Qui remplit ma vie...
Fabrice. Le 20/01/2011
22:18 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vive la vie
23/12/2010
NOËL 2010
Chantez brav's gens chantez l'espoir
Dans vos taudis dans vos manoirs
Sortez vos bibles et vos corans
Il est né le divin enfant.
En rouge et blanc Coca Cola
C'est Noël qui est déjà là
La plèbe frétille soudain
On fera semblant d'être bien.
Ne pensons plus oublions tout
Les faux prophètes et les gourous
C'est le petit Jésus la trêve
Même si ce n'est rien qu'un rêve.
Sortez vos croix et vos croissants
Barbares aux ongles rouge sang
Le nouvel an c'est pour bientôt
Qui donc aura le dernier mot ?
Le monde titube et vacille
Même si les lumières brillent
On réveillonne sous les ponts
On fait ses courses chez Fauchon.
Mais chantons son avènement
Pour le bien-être des marchands
Ne serions-nous que des otages
Encore en proie à l'esclavage ?
Mais je m'oublie ce sont les fêtes
Alors au chant de l'alouette
Je vous souhaite une bonne année
La mienne est au Mont de Piété.
Fabrice, le 22/12/2010
18:22 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : vive la vie
13/09/2010
Quand Elle est là...
Un tout petit peu d'automne
Le printemps et puis l'été
Mais plus jamais un seul hiver...
Aucune larme ne roule
Sur les joues des miséreux
Rien que des rires en cascade.
Ignorées les saintes guerres
Les armures sont rouillées
Oublié le canon qui tonne.
Plus aucune mascarade
Du désir au fond des yeux
Le parfum musqué de la houle.
Mais il ne faut pas rêver
Voir midi à quatorze heures
Ces choses-là n'arrivent pas.
Ce n'est que quand elle est là
Que les pommiers sont en fleurs...
Lorsqu'elle offre son amitié...
Fabrice. Le 06/09/2010
12:31 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : vive la vie