19/05/2010
STRESS
21:00 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : vive la vie
07/04/2010
J'veux pas !
J'veux pas, j'veux pas
J'veux pas que le soleil se couche
Travail famille patrie
J'veux pas !
J'veux des matins
Avec la vie qui déboulonne
Avec la vie qui éclabousse
J'veux des matins !
J'veux qu'on m'foute la paix
J'ai la faim au creux du ventre
J'ai le désir au bord des lèvres
J'ai la rage de gréves en révolutions
J'veux qu'on m'foute la paix.
Rien qu'une petite vie
Pleine et bien remplie
Avec Elle comme horizon
Avec Elle comme seul pays
Avec Elle pour seul avenir !
Allez vous faire voir ailleurs
Avec vos Ipod et vos Wi
Avec vos fringues et vos Mac Do
Avec vos burkas et vos crucifix
Allez voir ailleurs !
J'veux pas, j'veux pas
J'veux pas que le soleil se couche
Vivre encore, vivre encore
Une éternité d'amour
Un fleuve d'éternité...
Vous pouvez dire ce que vous voulez
Je m'en moque !
Ma peau est à moi
Mes idées sont miennes
Et mes fleurs sont sacrées
A contre-courant je suis
A contre-courant je vis.
Je ne veux que des matins
Le soleil qui se lève
Les poings vierges de glaive
Et l'amour qui s'installe
Pour faire la nique à la Camarde !
Fabrice. Le 7/04/2010
22:16 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vive la vie
28/02/2010
Le Frisson...
Le frisson de l'aube
Les larmes de la rosée
La gifle salée de la vague...
Le printemps qui s'attarde
La fièvre des labours
La morsure glacée de l'hiver...
L'alcool qu'on porte à ses lèvres
Les relents des tristes épousailles
Le baiser brûlant d'un soleil d'été...
Le couloir du crépuscule
La danse enflammée des cierges
L'étreinte d'un croissant de lune...
Des vies par paquets
Des vies par brassées...
La course des nuages
Le vent fou qui vient du large
La chanson triste de la pluie...
Les vertes collines de chez toi
Les cheminées d'usine de chez lui
La caresse fugitive d'une main...
La sarabande des lucioles
Les éclairs plombés des réacteurs
La plainte des ventres déchirés...
Toutes ces vies
Toutes ces vies...
Le vagissement du nouveau-né
Le râle du moribond
L'attente précieuse des menhirs
Le jour d'avant le jour d'après
Le souffle des horizons masqués
La hargne des avenirs volés...
La lame nue entre les côtes
Les vertiges d'une peau sucrée
Le parfum que l'on n'attendait plus...
Toutes ces vies à vivre
Toutes ces vies tronquées
Toutes ces vies hachées
Toutes ces vies brisées
Toutes ces vies à vivre
Toutes ces vies
Que l'on ne vivra jamais...
Fabrice. Le 25/02/2010
19:45 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : vive la vie
20/02/2010
Instantané de vie 44 - Un électron libre...
Comme Rony, tout pareil... Saloperie de blog, blog béni... Plus de quatre ans moi aussi... Mon blog est en sommeil aujourd'hui, il a tellement donné. A une époque j'y donnais ma vie, j'y avais mes seuls amis.
Les violoncelles déchiraient le silence.
Chaque soir, chaque nuit, je me crevais les yeux devant l'écran. J'écrivais à n'en plus finir. J'ai commencé à bâtir un mausolée à une qui ne le méritait pas. Je m'en suis détaché petit à petit, sûrement grâce à vous tous qui m'apportiez amitié, compréhension et reconnaissance. Alors je tiens à vous dire merci. Et ce n'est pas un merci de Polichinelle. C'est un merci qui vient du fond des âges, du temps où l'homme n'était pas encore un loup pour l'homme.
Comme Rony, tout pareil... Sacré Rony, mon électron libre préféré... Il est précieux pour moi et je me le garde ! Je ne sais pourquoi, mais je me sens de sa fratrie.
Comme Rony, tout pareil... Le désespoir parfois, la solitude trop souvent même si nous l'aimons quand même, quelque part... Je crois avoir été le premier à lui mettre un commentaire. J'étais si heureux de voir quelqu'un qui sache écrire aussi bien.
Comme Rony, je vous dis, tout pareil...
Et les violoncelles déchirent toujours le silence... Ce n'est plus la même maison, plus le même décor... Mais la vie continue, à hue et à dia, vaille que vaille.
J'ai perdu ma campagne et mes arbres et ma solitude. J'ai trouvé l'amour. Je n'ai toujours pas l'habitude de ça, de l'amour... Je n'ai jamais connu ça, alors c'est difficile parfois. Difficile, oui, mais les soucis du quotidien ne m'ont jamais semblé être aussi légers. Nous sommes deux, pour tout, et ça fait la différence. Oui, je suis chez moi ici, maintenant, même si celà n'est pas gagné au jour le jour. Toutes ces vies qui s'entrechoquent me plombent un tantinet. Je n'ai jamais voulu me marier, inscrire deux noms au bas d'un parchemin... Et pourtant je vais le faire pour la troisième fois. Allez savoir pourquoi. Le judéo christianisme doit m'imprégner sans que je le sache. Je n'ai jamais eu autant envie de me marier, moi qui suis contre les institutions de tout poil. Mais non j'irai pas à l'église, c'est pas possible et mon judéo christianisme a ses limites. D'abord je ne me suis jamais marié à l'église. Et quand je tirerai ma révérence je n'irai pas non plus, et les violoncelles déchireront le silence.
Mais on en est pas encore là. Faut vivre, vivre en conscience, sans peur du quand dira-t-on et des empêcheurs de tourner en rond.
Quand même, si peu de vie encore, ça énerve ! Si seulement je l'avais trouvé, Elle, avant... Elle, Elle... Si vous saviez, je l'aime à en crever !
Mais je parlais des blogs, revenons à nos moutons... Rony, Rony, j'espère bien un jour te voir en face de moi, prendre ta main dans la mienne et te serrer fort contre moi. Si tu savais le bien que tu m'as fait... Faut que j'arrête sinon il va se mettre en colère, il n'aime pas les compliments, comme moi. Mais ça lui fait plaisir, comme à moi... Allez savoir pourquoi...
Comme Rony, tout pareil... Sauf qu'il mériterait bien lui aussi, d'avoir quelqu'un à ses côtés.
Les violoncelles déchirent le silence, Rony, et je pense à toi... Fort...
Fabrice. Le 19/02/2010
15:48 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : vive la vie
18/02/2010
BRUMES...
19:07 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vive la vie
01/02/2010
SUR LA VAGUE
C'est sur la vague qu'il
C'est sur la vague qu'il
Va chercher les étoiles
Gomme-moi les lumières
Gomme-moi les lumières
Laisse tomber le voile.
Va la prendre ta vie
Va la prendre ta vie
Saigne les fossoyeurs
Egorge les puissants
Egorge les puissants
Lève ton poing vengeur.
Rien qu'une vie rien qu'une
Une seule fortune
Elle est à toi prends-là
Crache et gueule ta haine
Guillotine la peine
Crie donne de la voix.
Les moqueurs les penseurs
Sur ton pain c'est du beurre
Tartine-les et mange
C'est sur la vague qu'il
C'est sur la vague qu'il
Va chercher des images...
Fabrice. Le 01/02/2010
21:50 Publié dans Mes poèmes pour Elle | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vive la vie
06/01/2010
Instantané de vie 43 - Fesses-bouc
Fesses-bouc, mon frère, ma soeur, mon ami, mon amie, mon mec, ma nana... Je ne suis plus rien sans toi. Besoin de toi besoin de toi. J'arrive chez moi, plus personne n'existe, pas un sourire, pas un bonjour, je fonce vite vite... Mon PC, j'allume... Fesses-bouc ! C'est à toi que je parle, à toi que je me confie, tu es plus que moi-même, tu es mon âme...
Je n'écoute que toi, je ne vois que toi. Je suis de tous les groupes. Je suis fan de tout. Notre ère est à la communication, alors je communique... Fesses-bouc, sms, msn... Je me fous du monde, mon environnement c'est toi et quand je dors c'est de toi dont mes rêves sont fait. Je mange devant toi, je ris devant toi, tu es mon double, mon miroir, mes sentiments...
Ne me laisses pas, ne m'abandonnes pas. Que ferais-je sans toi ? A qui pourrais-je bien parler ? Comment occuper mon temps libre ?
C'est quoi un livre ?
C'est quoi un ami, un vrai, avec qui l'on parle les yeux dans les yeux ?
Où est donc passé l'être humain ? Cette chose qui parle, qui pleure, qui rit, qui vibre et qui palpite... Cette chose que l'on peut regarder dans les yeux, que l'on peut toucher, sentir, et qui s'invite dans notre espace... Où est-il passé ?
Ne me laisse pas fesses-bouc... C'est si dur de s'ouvrir aux autres... Je ne communique plus, je pianote... Les yeux rivés sur un écran qui n'a pas de coeur et qui m'enchaîne, je pianote. Pas d'alternatives pour m'en sortir, sauf la box qui pète, plus de connexion...
Trop difficile tout seul de stopper ma drogue, j'en ai besoin, comme le boire et le manger... Aidez-moi help au-secours, sans fesses-bouc c'est le manque. Et je tremble et je suffoque. Je manque d'air. Je suis un poisson hors du bocal.
Laissez-moi mon bocal, même s'il est si petit que l'on s'y bouscule. Un peu de nourriture me suffira, j'ai les nageoires qui en frétillent. Et pourtant je sais que vivre dans un bocal n'est rien d'autre qu'un enfermement.
Fesses-bouc... Une prison sans barreaux, une geôle sans geôlier, un simulacre de lien social...
C'est quoi, vivre ?
Fabrice. Le 14/10/2009
17:46 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : vive la vie
20/12/2009
Je n'oublie rien
La vie s’écoule et tourne en boule
Les chagrins fuient les joies se gomment
Et pourtant on croque la pomme
Jusqu’à en devenir maboule.
Je n’oublie rien jamais
Ni les gentils ni les mauvais
Je n’oublie rien jamais
Ni les maîtres ni les valets.
La mort n’est rien juste un pantin
Alors pourquoi se faire guerre
Quand les heures se font amères
Quand la vieillesse prend nos mains…
Je n’oublie rien jamais
Ni les gentils ni les mauvais
Je n’oublie rien jamais
Ni les maîtres ni les valets.
C’est Noël la nouvelle année
Alors je pense à mes enfants
A Celle à qui j’offre mon sang
A vous tous que j’ai tant aimé…
Près du cœur loin des yeux
Je vous offre mes vœux…
15:37 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : vive la vie
13/12/2009
Rouge Coca
Cette année ce soir maintenant
Le Père Noël est fatigué
Il se voit en habit de lumière
Dans une arène cernée d'enfants
Dans un monde désarçonné
Qui n'existe que pour des chimères.
C'est le sapin c'est les cadeaux
Le Père Noël cherche l'oubli
Il ne veut plus de toutes ces trêves
Il n'en peut plus de ce pieux fardeau
Qu'on colle entre ses mains transies
Lui qui n'existe que pour un rêve.
Le traîneau la neige les offrandes
Le Père Noël veut du soleil
Une épouse en robe de gala
Une île sans bambins sans guirlandes
Suivre la course des abeilles
Jeter ses fringues rouge Coca.
Fabrice. Le 13/12/2009.
19:01 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vive la vie
07/12/2009
Instantané de vie 42 - Un pied devant l'autre.
Un pied devant l'autre. Chaque jour. Et les jours passent. Et les vies s'accumulent. Et les souvenirs qui s'épuisent.
Un pied devant l'autre. Même pas pour l'éternité. Et les cloches sonnent. Et les baptêmes se mêlent aux enterrements. Et la mémoire qui s'époumone.
Un pied devant l'autre. Un kilomètre à pied, ça use, ça use... Et les rides s'installent. Et les bouches se fardent. Et les regrets qui s'amoncellent.
Un pied devant l'autre. Un dans la tombe, l'autre dans la merde. Et le coeur s'arrache des sanglots. Et les yeux se voilent. Et les remords qui s'entassent.
Un pied devant l'autre. Toujours debout. Le poing serré. Et la lutte s'achève bientôt. Et les rêves se réalisent dans l'oubli. Et les enfants qui deviennent des étrangers. Et le Père Noël qui crève d'une overdose.
Un pied devant l'autre. Encore. Vers toi. Pour toi. A côté de toi. Un pied devant l'autre.
Fabrice. Le 7/12/2009.
21:17 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vive la vie