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26/01/2013

L'ASSISTANAT, UNE HISTOIRE FRAUDULEUSE.

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Les gens se trompent. Alors qu'un sondage Ifop publié en novembre dernier par Le Journal du Dimanche pointait que 8 Français sur 10 estiment qu'il «y a trop d'assistanat et que beaucoup de gens abusent des aides», les sociologues de l'Observatoire des non-recours aux droits et services (Odenore, rattaché au CNRS) affirment que des milliards d'Euros de prestations sociales restent tous les ans dans les caisses de l'Etat, faute d'être réclamés par leurs bénéficiaires !

A l'issue d'une décennie d'enquêtes, ils nous apprennent que, chaque année, 5,3 milliards d'Euros dus au titre du revenu de solidarité active (RSA), 700 millions de couverture maladie universelle (CMU) et 2 milliards d'indemnités chômage ne sont pas perçus par leurs allocataires potentiels.

A côté, les 4 milliards imputables aux fraudeurs font pâle figure. En cause, selon Philippe Warin,directeur de recherche au CNRS et responsable de l'Odenore, «le déficit d'information des populations concernées, la complexité des démarches, la récurrence des contrôles ou l'inhibition des ayants droit. A force de stigmatisation et de soupçons, beaucoup choisissent de ne rien demander.»

Mais, promis juré, cela va changer : «L'accès aux dispositifs sera facilité», a martelé le gouvernement, lors de la conférence nationale de lutte contre la pauvreté organisée à Paris les 10 et 11 décembre dernier. Les étrangers, qui sont en général les premiers montrés du doigt, sont réhabilités par l'Odenore. Ils affichent en effet le taux de non-recours le plus élevé pour ce qui concerne le RSA. C'est gentil tout ça, M. Odenore, mais sur qui on va taper maintenant ?

 

Causette. (Janvier 2013)

10/01/2013

IL EST DES CHOSES...

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Il est des choses, des petites choses, que nous devrions tous savoir. Il nous faudrait toujours les avoir à l'esprit, ne jamais les oublier, les répéter à autrui, et vivre en conséquence...

  • 95% de la population mondiale n'a jamais pris l'avion. On continue à faire des aéroports ?

  • Nous sommes plus de 7 milliards d'êtres humains. Dans ce lot, il y a 1226 milliardaires. Devinez donc... Qui travaille pour qui ?

  • Nous interdisons aux Africains le droit d'exporter des produits finis. Ou alors taxés à 84 %. Comment voulez-vous qu'ils s'en sortent ?

  • Chaque année nous jetons à la poubelle pas loin de deux milliards de tonnes de nourriture. Pendant ce temps-là, plus de 800000 personnes meurent de faim. La faute à qui ? Lieux de stockage inappropriés, dates limites de consommation trop strictes, et bien sûr, le comportement pitoyable de nous autres, les sacro-saints consommateurs.

 

Fabrice. Le 10/01/2013

07/01/2013

La Route

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Sur la route de nulle part

Quand arrive l'ombre du soir

Les chants des anciennes romances

Ne sont que des morts en partance.

 

Fabrice. Le 06/01:2013

28/11/2012

Autobiographie 2

Vive la vie

 

Et puis on m'a soulevé. Enveloppé dans une toile de plastique. Sanglé. Du métal, des poulies. On m'a soulevé. Les homo-sapiens se tiennent debout mais il faut d'abord être assis, pour pouvoir se lever. Alors on m'a soulevé. Mal, mal, mal. Vertiges. Nausées. Un tas de viande suspendu à un croc de boucher. Crier m'est interdit. Mal, mal, mal. Un bœuf à l'abattoir. Et je vois, en bas, une marée de sourires imbéciles.

 

Fabrice. Le 28/11/2012

 

08/08/2012

MAL DE VIVRE

VIVE LA VIE

J'ai mal de ma vie

J'ai mal de mes amours

Et mes enfants qui n'en sont plus

Mes chants qui se sont tus.

J'ai mal de ma vie

J'ai mal dans mes atours

Au fil plombé de mes aurores

Quand trop proche est la mort.

J'ai mal de ma vie

J'ai mal de trop de jours

Le chemin n'est plus qu'un sentier

Le soir un coup de dés.

J'ai mal de ma vie

J'ai mal de ce velours

Un avenir au goût sordide

Un passé apatride.

 

J'ai mal de ma vie

J'ai mal de mes débours

Toujours trompé par les oracles

A la Cour des Miracles.

J'ai mal de ma vie

J'ai mal de mes labours

Vendre ses tripes à tous les saints

Quand on ronge son frein.

J'ai mal de ma vie

J'ai mal de mes détours

Un jour ici et l'autre ailleurs

La quête du bonheur.

J'ai mal de ma vie

J'ai mal de mes faubourgs

Les bouges et les coupe-jarrets

Le dos d'un portefaix.

J'ai mal de ma vie

J'ai mal de mes vautours

La charogne au droit de cité

Le bourreau sanctifié.

 

J'ai mal de ce rire

Rouge comme la flamme

Qui scintille aux lèvres des femmes

Serait-ce mal de vivre ?

Fabrice. Le 08/08/.2012

00:02 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : vive la vie

11/07/2012

AUTOBIOGRAPHIE 1

 

vive la vie

 

Étrange la vie, n'est-ce pas ?

 

Vous êtes un paquet de viande, immobile. Vous êtes inconscient, des perfusions un peu partout, vous êtes intubé. Entre la vie et la mort. Plus proche de la mort que de la vie d'ailleurs.

Vous ne vous rendez plus compte de rien. Alors ça déboule, ça arrive presque par wagons spéciaux, on vous visite à qui mieux mieux. On vient voir le vieux, l'ancêtre, le papa, le frangin, avant qu'on ne le mette dans une boîte. On se recueille presque déjà, la tristesse au fond de la gorge, la larme au coin de l'œil. On arrive de loin, quand même pas du sud de l'Italie, c'est pas la Mama non plus !

Vous revoyez même ceux qui ne donnaient plus signe de vie. On téléphone régulièrement pour avoir les dernières infos. Le trépas attire toujours la foule.

Et puis c'est le miracle ! Vous vous réveillez. En vrac, démoli de partout. Mais vous émergez enfin. Alors on respire dans les chaumières, tout va mieux, tout va bien. Pas d'enterrement cette année, ouf.

Oui, vous revenez à la vie, mais c'est pas simple, c'est long et difficile. On continue à vous visiter malgré tout. On vous regarde avec pitié, votre cul vissé dans un fauteuil roulant. Et ensuite on vous admire quand vous laissez tomber la chariote, quand vous vous agrippez, les dents et les doigts serrés, à votre déambulateur à roulettes.

Et les mois passent. Vous ne prenez même plus de canne. Vous êtes guéri, à ce qu'il paraît. Le monde entier est rassuré. Terminées les visites, finis les coups de téléphone, plus personne ne frappe à la porte.

Personne ne voit, personne ne sait, mais vous, vous êtes plutôt bien informé. Vous savez que vous ne serez plus jamais le même, que vous ne récupérerez jamais ce que vous avez perdu. Et vous avez accepté l'idée que vous allez continuer à souffrir, à chaque instant, sans un moment de pause, jour et nuit. Vous venez de vivre votre première mort. Et vous espérez bien que la deuxième va patienter un peu.

La consolation, c'est que quand elle arrivera, cette deuxième fois, au moins, vous aurez de la visite.

 

 

Fabrice. Le 08/07/2012

14:49 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : vive la vie

04/06/2012

La dernière sirène

 

Vive la vie

 .

Que reste-t-il à faire ?

De ces jours de ces nuits qui traînent

Ces printemps ces hivers

Cette vie au visage blême...

.

La lippe farineuse et l'œil de verre

L'haleine verrouillée d'un porte-flingue

Un coude vieilli vissé sur le zinc

Le cap-hornier reste planté en terre.

 .

Que reste-t-il à dire ?

Sur ces amours qui se bousculent

Ces naufragés du rire

Ce temps qui se désarticule...
.

La bouche fardée la langue chargée

Le vocable attardé d'un légionnaire

La botte déchaussée de l'étrier

Le chevalier reste le pied à terre.

 .

Que reste-t-il à voir ?

De ces chefs-d'œuvre en péril

Ces embryons d'espoir

Cette joie qui n'est qu'un babil...

Se fermer les yeux, n'entendre que l'eau

Ces flots qui lavent de toute la haine

Se laisser guider comme un vieux radeau

Dormir près de sa dernière sirène.

 .

Fabrice. Le 04/06/2012

 

15/04/2011

Alertez les bébés

VIVE LA VIE

 

Après avoir savouré, avec un plaisir et une délectation insoutenable, une gentille fibroscopie, je me pose la question... Pourquoi donc avoir fumé la première ? Et la deuxième ? Et puis le paquet et tous ceux qui ont suivi ?

Allez savoir... Nous devons avoir le cerveau bien étroit pour nous croire immortels. Mourir de ça ou d'autre chose, me direz-vous... Détrompez-vous, cette phrase culte ne sort que de la bouche de ceux qui sont encore en pleine santé.

Et tout est pareil... Ceux qui ne fument pas diront que j'ai raison, mais parmi eux, j'en suis certain, il y en a qui font l'apologie du nucléaire, des OGM... Nous contaminons nos corps comme nous organisons la destruction de notre monde. Et cela dans la plus totale insouciance.

Mais je sais fort bien que ce que je dis là restera lettre morte. Certains diront sûrement "Advienne que pourra", sans savoir ce qu'il va advenir. D'autres diront "A bon entendeur salut" alors qu'eux-mêmes n'auront rien écouté...

Alors pour finir, je vais plagier Higelin et dire "Alertez les bébés..."

 

11/03/2011

RIEN N'EST JAMAIS FINI... (Excalibur)

Excalibur 2.jpg

 

Elle est là, toujours dans la roche

Voilée de ses nappes de brume

Attendant que la vie s'allume

Et que sonnent enfin les cloches

Dans les campagnes de poussière

Dans le fouillis de la bruyère.

 

Des miettes de vie en pâture

Et tant que cela dure

Allez savoir pourquoi s'en faire

Que vogue la galère...

 

Des brins de plaisir partagés

Et tant que c'est l'été

Rongez vos ongles jusqu'au coude

Voyez l'enfant qui boude...

 

Des embryons de paradis

Mais tant qu'on a l'envie

Ne cherchez pas dans le miroir

Ce que veut dire espoir...

 

Des chiures de mouches aux carreaux

Mais tant qu'on a les mots

Pour ne jamais crier merci

Rien n'est jamais fini.

 

Elle est là, acier dans le roc

Debout face à l'éternité

Guettant des cuisses l'amitié

Que l'amour ne soit pas qu'un froc

Dans les campagnes de poussière

Dans les villes dites lumière...

 

Fabrice. Le 11/03/2011

03/03/2011

Entre le ciel et l'eau...

VIVE LA VIE

 

Sur la tangente entre le ciel et l'eau

Entre roc et saule pleureur

Mains dans les poches et nez au vent

Les rêves dans le sac-à-dos

La vie qui déserte le coeur

Et ce souffle qui nous ronge dedans...

 

Sur la foule des oripeaux de fête

A la frange des catacombes

Coude levé gorge rincée

Musette à l'épaule soudée

Les lèvres à qui l'amour succombe

Et ce grondement qui crie à tue-tête...

 

Sur la paillasse d'avant la soutane

Entre eau bénite et cidre brut

Fièvre au corps et le feu au ventre

Les tarentelles les sardanes

L'étalon qui galope en rut

Et cette folie qui ne peut attendre...

 

Sur la jungle des forêts mutilées

A la flambée du cri primal

Regard perdu glaive brandi

Sans un regard sans un merci

Au soir des peines hivernales

Et ce mendiant qui ne veut que l'été...

 

Fabrice. Le 02/03/2011

17:30 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vive la vie