16/06/2008
TES DOIGTS AU CREUX DE MA MAIN
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La ronde des jours
L'odeur du pain frais
La fièvre des troubadours
La lumière jaune des genêts
Qui souffrent d'un printemps trop soudain
Tes doigts au creux de ma main...
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Le temps qui s'efface
Le goût de ta voix
Les voyages dans l'espace
La sourde peur du loup aux abois
Qui pleure les hivers du destin
Tes doigts au creux de ma main...
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Les nuits qui s'égrènent
Le sel de tes eaux
Le sable sang des arènes
Le frisson langoureux des oiseaux
Qui piaillent les étés de demain
Tes doigts au creux de ma main...
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L'aube qui arrive
Le chant de tes yeux
Le fleuve chaud de tes rives
La faim d'amour au ventre des gueux
Qui marchent fiers le long du chemin
Tes doigts au creux de ma main...
"Les portes de l'aube" - Herbert Draper (1900). Fabrice. Le 14/05/2008
11:03 Publié dans Mes poèmes pour Elle | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : vive la vie
13/06/2008
QUE FAIT-ON DE L'AMOUR ?
Boules de feu
Comètes égarées
Mondes engloutis
Balbutiements primals.
Meurent les Dieux
Olympes pétrifiés
Calvaires enfouis
Mausolée trop létal.
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Chair à canon
Carnaval à Rio
Quatorze Juillet
La liberté en cage.
Fleuves de plomb
Orpailleur et ghetto
Seins vierges de lait
La jungle sans partage.
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Gouttes de sang
Peau blanche ou noire rouges
Enfants sans racines
L'odeur moite des fours.
La rage aux dents
Ivresse au fond des bouges
Douleurs intestines
Que fait-on de l'amour ?
Fabrice. Le 13/06/2008
23:13 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vive la vie
09/06/2008
BIG BROTHER
Ne jamais commettre d'erreur
Etre toujours à la pointe
Ne jamais faire de faux pas
Avancer droit dans le vent
Ne jamais regarder derrière
Etre tiré à quatre épingles
Dire bonjour à la dame
Rester dans le droit chemin.
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Toujours gommer les maux du coeur
Oublier jusqu'à l'absinthe
Etre le bon petit soldat
Ne jamais montrer les dents
Eviter les folles ornières
Ne pas se perdre dans la jungle
Sentir la peur dans l'alarme
Rester dans le droit chemin.
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Etre toujours de bonne humeur
Raser les murs dans la crainte
Ne plus partager ses émois
Surtout rentrer dans le rang
Ne plus jamais parler d'hier
Nier la vie prendre un flingue
L'amour est mort pas de drame
Restons dans le droit chemin...
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Fabrice. Le 06/06/2008
22:24 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : vive la vie
04/06/2008
MAL D'AMOUR
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Le monde trépigne et s'agite
Et les montagnes de granit
Rêvent de l'aube des menhirs
Le sang coule aux yeux des martyrs.
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La vie qui va passe et s'en va
Et le chant des Alleluïa
Remplit la panse des manants
Une larme aux yeux des amants.
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Le ciel s'ennuie et s'interroge
Et le comédien dans sa loge
Endosse le destin d'un autre
Une épine aux yeux des apôtres.
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La terre se lasse et agonise
Et la nonne sous sa chemise
Pleure la peau des oubliées
Une rose aux yeux des damnés.
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Le feu s'énerve et se lamente
Et les corps fiévreux qui s'impatientent
S'abreuvent au fleuve des jours
Un rire aux yeux du mal d'amour...
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Fabrice. Le 04/06/2008
23:45 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : vive la vie
28/05/2008
PEURS
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J'n'ai peur de rien j'ai peur de tout
Des jours qui passent et des hiboux
J'accroche mes yeux à la Lune
Je gueule mes mots sur les dunes...
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Une vie meurt et l'autre arrive
Et je me perds en invectives
C'est la naissance ou bien la mort
La nuit sans fin ou bien l'aurore...
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J'ai peur de tout j'n'ai peur de rien
Des saltimbanques et des vauriens
Je crache ma vie aux étoiles
Je pleure et puis j'ouvre le bal.
Fabrice. Le 16/05/2008
23:10 Publié dans Elle | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : vive la vie
25/05/2008
Instantané de vie 34 - TOBACCO BLUES
J'ai craqué... Pardon mon amour... Quand je me retrouve seul dans ma caverne, mes vieux démons refont surface. Je me suis pourtant acheté un gros paquet de fruits secs, pour combler le manque. Mais rien à faire... Je m'en suis roulé une... Puis deux, puis trois...
J'ai passé l'après-midi avec mon ami Thierry. Il a fumé plusieurs cigarettes en ma compagnie. Moi ça allait. Je n'avais pas envie. Mais c'est le soir... Les gosses sont partis manger chez "l'autre". Et ça ce n'était pas prévu. Alors ce soir j'enterre ma vie de fumeur. Mais je sais maintenant que je peux arrêter. Et je vais le faire. Il me faut juste un peu de temps. Je devrais être guéri à la fin du mois de juillet. Car ce mois-là, c'est le mois de la révolution. Et nous allons le vivre ensemble. Avec toi, je n'ai besoin que de toi. Le reste partira aux oubliettes. Je veux vivre pour toi, et je sais trop bien que le tabac n'est pas compatible avec la vie.
Alors je les savoure, ces dernières clopes... Il n'y a que les intoxiqués qui pourront me comprendre. C'est toute une alchimie... Ce tabac que l'on roule entre ses doigts, la feuille de papier, la gomme que l'on humecte du bout de la langue, la pierre qui craque, la flamme qui jaillit, et cette fumée mortelle qui ravage les entrailles... J'ai rangé mon Zippo dans l'armoire. Il n'est plus à ma ceinture, il ne le sera plus jamais. Je vais connaître des périodes de manque et je le sais...
Mais rien ne peut être pire que le manque de toi.
Fabrice. Le 24/05/2008
21:37 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : vive la vie
07/05/2008
Instantané de vie 33 - TU PEUX TOUT ME DIRE...
Continue de me parler. Tu peux tout me dire. Tout ce qui est moi est à toi. Maintenant. Il faut que tu oublies tes craintes. Je vais te décrocher la Lune. Je vais t'offrir le Taj Mahal. Garde-moi ta confiance. Tu me fais grandir. Avec toi, j'ai enfin l'impression d'être un homme. Alors il va falloir que je m'impose, que je dise qui je suis, que je mette les barres sur les t et les points sur les i... Le dormeur doit se réveiller...
Tu es ma princesse, celle que j'attends depuis la nuit des temps. Et tu sais bien, je n'aime pas à la sauvette, je n'aime pas entre deux portes, quand j'aime je donne tout et plus encore. Je suis comme ça. Tu peux tout me dire, tout me demander. Tu es là pour moi alors je suis là pour toi.
Je sais que tu as du mal à croire qu'un petit garçon comme moi puisse exister. Mais je suis là. Maintenant. Et c'est pour toi. Tu peux tout me dire.
Dis-moi, dis-moi tes mots si doux
La lande des aurores floues
Le grain velouté de tes joues
La faim dévorante des loups.
Dis-moi, dis-moi tes rêves fous
Les genêts les chiens au poil roux
Ma main posée sur ton genou
Nos nuits libérées des tabous.
Fabrice. Le 06/05/2008
18:48 Publié dans Elle | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : vive la vie
01/05/2008
Voici venir le joli mois de mai...
13:47 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : vive la vie
30/03/2008
Instantané de vie 32 - La plume et l'encre
Je m'essaie à la plume... Il y avait si longtemps...
Porte-plume, plume et encre...
La plume et l'encre sont éternelles. Comme les sentiments que j'éprouve pour toi.
Je ne sais pas si j'arrive encore bien à faire les pleins et les déliés...
Mais je sais que tu es mon écritoire. Et j'écrirai sur ta peau autant de fois que tu le voudras. Tu es mon livre, tu es mon roman, tu es ma plus belle histoire.
Et je te veux comme tu es. Avec tes sautes d'humeur, des éclairs dans tes yeux, avec tes élans d'amour, ton regard qui se voile...
Je pense à toi à chaque instant. Tu as pris place dans ma vie.
Je pense un peu à moi quand même... Quand je veux écouter ma musique, quand j'ai envie de regarder pour la centième fois un film que j'aime, quand je prends ma guitare, quand mon côté militant s'exacerbe et me demande de lutter encore et toujours...
Mais je suis désolé, et tu n'y pourras rien... Quand je pense à l'à-venir, qu'il soit privé ou bien professionnel... Je ne pense plus moi, je ne pense plus toi, je pense nous. Et nos enfants en font partie intégrante.
Lorsque j'ai obtenu mon poste au collège, j'ai d'abord pensé à toi et à nos enfants. Tout devenait plus simple... Je n'avais plus le mot "chômeur" gravé en travers du front...
(C'est difficile de retrouver la plume et l'encre, je n'ai vraiment plus l'habitude...)
Bientôt 23 heures... Je viens de finir de manger. Ta voix me manque. Tes yeux me manquent. Ton rire me manque. Ta peau me manque. Ta présence me manque.
Je ne peux plus me passer de toi. A chaque instant, je fais des efforts, plus que tu ne peux te l'imaginer. Et c'est pour te garder, Toi.
Tu sais que je n'ai pas de famille, à part mes enfants... Le dernier ne va pas tarder à quitter le nid, et c'est très bien ainsi. Et je m'y étais habitué. Je n'ai vécu que pour eux.
Sans personne avec qui partager mes émotions, la vie ne valait plus la peine d'être vécue... Je me serais contenté d'attendre la fin.
Mais maintenant tu es là, et tout change. Tu penses à moi, je pense à toi, et c'est rien que du bonheur.
Je t'aime, et je sais que tu m'aimes. La plume et l'encre ne sont rien l'une sans l'autre. Tout redevient possible.
Un sourire à la face du monde
Pour se remettre à danser la ronde
Gommer les frontières ouvrir les grilles
Et ne voir que Toi sous la charmille...
Fabrice. Le 29/03/2008
21:56 Publié dans Elle | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : vive la vie
07/03/2008
Mercredi 5 mars 2008.
Ce matin la journée commence avec les 4ème C et les 6ème A. Permanence... Ils sont calmes et studieux. Et les visages sont encore plein de sommeil. Certains se regardent avec des petits sourires qu'ils croient passer inaperçus...
Je vois une jeune fille qui baîlle... Et c'est toi que j'entends. Et mes pensées s'égarent, tourbillonnent, s'échappent de la classe, volent vers toi ta peau tes mains tes lèvres ton Graal...
Mon corps souffre et vibre dans l'attente de toi...
Je suis en salle de permanence, dans un collège privé, et je rêve du péché de chair...
Fabrice.
00:24 Publié dans Elle | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vive la vie